„Le chemin vers l’éternité”
novembre 7, 2022Maison Ion Luca Caragiale
novembre 7, 2022Francais
MAISON HORTENSIA PAPADAT-BENGESCU
Hortensia Papadat – Bengescu (née le 8 décembre 1876 à Ivești, Galați et décédée le 5 mars 1955 à Bucarest) était la fille du capitaine (plus tard général) Dimitrie Bengescu et l’épouse du magistrat Nicolae Papadat. En raison de la profession de son mari, elle a également vécu à Buzău, entre les années 1903-1909 (d’autres sources indiquent les années 1904-1911), étant en relations amicales avec l’écrivaine Constanța Marino-Moscu (mariée au magistrat Gheorghe Moscu), le famille de l’ingénieur Gheorghe I. Dunka (1866-1943), ancien préfet de Buzău, sénateur et député et la famille du colonel Benone Anastasiu, futur général. Ici, le 9 janvier 1906, la fille de la famille Papadat, Sofia-Elena (mariée à Stamatiad), est née. La presse locale de cette époque insère également, sous la rubrique „Le Mondain”, des informations sur la présence de la famille Papadat aux bals du 8e Régiment Dorobanti (dont le colonel Benone Anastasiu était le commandant), ou ceux de la Croix-Rouge, à concerts ou représentations théâtrales. Elle fait ses débuts dans la presse culturelle avec des articles en français en 1912, et en 1913 il publie dans „Viata Românească”, étant soutenue et guidée littérairement par le critique Garabet Ibrăileanu. En 1919, elle publie le volume „Ape adânci” [Eaux profondes]. Pendant la guerre d’intégration nationale (1916-1919), elle travaille comme infirmière à la Croix-Rouge. Après 1919, elle fréquente le cénacle d’Eugen Lovinescu et publie dans son magazine „Sburătorul”, se démarquant comme une promotrice du roman européen moderne. Parmi ses romans à succès, on citera „Fecioarele despletite” [Les Vierges échevelées], „Concert din muzică de Bach”[ Le Concert de Bach]. Les collections d’histoires courtes et de sketches incluent „Sfinxul” [Le Sphinx], „Femeia în faţa oglinzii” [La Femme devant le miroir]. Elle est également l’auteure de pièces de théâtre : „Povârnişul” [L’Escarpement], „Bătrânul” [Le Vieillard], „A căzut o stea” [Une étoile est tombée]. En 1946, il remporte le Prix national de prose. Son œuvre littéraire est interdite par le régime communiste, l’écrivaine mourant dans l’anonymat et la pauvreté, mais après 1965 son œuvre est progressivement réintégrée dans le circuit littéraire et académique. La maison où l’écrivaine a vécu à Buzău avait été construite au début du XXème siècle, après le déménagement de l’écrivain à Focșani, elle est devenue la propriété de la famille du capitaine Gheorghe Metz en 1909, et la Société des sciences philologiques a dévoilé une fois une plaque commémorative (aujourd’hui manquant), l’édifice étant inscrit en 2010 à La Liste des Monuments Historiques et rénové par le nouveau propriétaire en 2014.