Église Catholique Romaine

ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE La communauté catholique de Buzău est mentionnée en 1687, lorsque l'évêque missionnaire Vitos Pilutus, actif en Moldavie, envoie à la Congrégation de la Propagande à Rome un rapport sur la situation des catholiques en Valachie, montrant qu'il y avait de nombreux catholiques à Buzău, mais aucun prêtre pour s'occuper d'eux. En 1844, la Préfecture du département de Buzău a donné à la petite communauté catholique un endroit spécial pour un cimetière et c'est ici que les morts catholiques ont été enterrés jusqu'en 1880. La Paroisse catholique de Buzău a été fondée en 1898. Les services religieux avaient lieu dans des maisons louées, qui avaient une chapelle et un logement pour le prêtre et, plus tard, une pièce pour l'école. Lorsque la Paroisse catholique de Buzău était administrée depuis Bucarest, en 1911, les préparatifs ont commencé pour la construction de l'église actuelle. Tout d'abord, un terrain que la mairie avait donné à la communauté catholique en échange de l'ancien cimetière catholique a été vendu, et avec l'argent qui en a résulté, le terrain sur lequel se trouvent aujourd'hui l'église et la maison paroissiale a été acheté. L'église actuelle fut construite en 1912-1913, par concours du prêtre canonique Augustin Kuczka de Bucarest, qui administrait la paroisse. Elle a été consacrée par l'archevêque Raymond Netzhammer. Entre 1922 et 1924, à l'initiative du prêtre Emmanuel Kreis, la maison paroissiale, en brique et recouverte de tuiles, est construite à côté de l'église. Elle a été consacrée par le même archevêque Raymond Netzhammer. En près de 110 ans d'existence, l'édifice a subi de nombreux dégâts, lors du tremblement de terre de 1940, des bombardements de 1944, et surtout lors du tremblement de terre du 4 mars 1977. Les démarches auprès des autorités civiles et religieuses pour la construction de la nouvelle paroisse ont commencé en 1982 et les travaux ont été achevés en 1988, après de nombreux obstacles des autorités communistes. Les travaux ont été commencés, supervisés et terminés par le prêtre Ioan Ciuraru.